dimanche 31 août 2014

Planning des conférences / rencontres / dédicaces à Lyon - Septembre 2014

Voici, classé par librairies et par dates, le programme lyonnais du mois de septembre 2014.
Si vous avez connaissance d'un évènement à ajouter, n'hésitez pas à me le signaler.

Un petit clic sur le nom d'une librairie vous transportera directement sur son site officiel.

 
  • Laurence Tardieu - Rencontre / Dédicace - Samedi 20 septembre à 15h
  • Paul Amar - Rencontre / Dédicace - Mercredi 24 septembre à 17h
  • Bernard Croisile - Rencontre / Dédicace - Samedi 27 septembre à 15h
 
  • Jean-Baptiste Cabaud - Lecture / Dédicace - Samedi 27 septembre à 15h
 
  • Nelson Monfort - Rencontre / Dédicace - Samedi 27 septembre à 15h
 
  • Grégory Cuilleron - Dédicace - Samedi 20 septembre de 16h à 18h 
 
  • Jean Guillaumin - Rencontre - Mercredi 10 septembre à 19h
  • Hervé Bauer - Rencontre - Jeudi 18 septembre à 19h 
 
  • Jean-Marie Blas de Roblès - Rencontre - Mercredi 17 septembre à 19h
  • Bruce Machart - Rencontre - Lundi 22 septembre à 19h 
 
  • Joyce Maynard - Rencontre - Samedi 20 septembre à 11h30
  • Riad Sattouf - Rencontre - Mercredi 24 septembre à 19h
 
  • Yanick Lahens - Rencontre - Mardi 16 septembre à 19h
  • Leonardo Padura - Rencontre - Jeudi 18 septembre à 19h
  • Patrick Deville et Antoine Volodine - Rencontre - Mardi 23 septembre à 19h
  • David Vann - Rencontre / Dédicace - Mardi 23 septembre à 19h au Théâtre des Célestins, salle Célestine (organisé avec Quais du Polar)
 
  • Riad Sattouf - Rencontre - Jeudi 25 septembre
 
 

Challenge "Ecrivains japonais d'hier et d'aujourd'hui"




Grande amatrice de culture japonaise, je dévore des mangas depuis des années mais j'ai lu assez peu d'auteurs japonais. Adalana a organisé un challenge qui tombe à pic pour remédier à cet état de fait. Je me suis inscrite en catégorie Daimyō (4 livres lus), sachant que l'on peut changer de catégorie en cours de challenge. Entre les romans que je viens de trouver d'occasion et la médiathèque, je n'ai que l'embarras du choix...

 
Le principe :
 
Simplissime : lire des romans dont les auteurs sont des écrivains de nationalité japonaise.
Les critiques des participants seront récapitulées à la fin de chaque mois, et un groupe Facebook a été créé par Adalana pour discuter des lectures nippones.
 
 
Catégories :

Rōnin 浪人 : 1 livre
Samurai 侍 : 2 livres
Daimyō 大名 : 4 livres
Shōgun 将軍 : 8 livres et plus



Durée :
 
Du 1er septembre 2014 au 31 août 2015.


Inscription :
 
Inscriptions ouvertes sur le blog Adalana's Imaginary World.



Vous trouverez ci-dessous mes lectures effectuées dans le cadre de ce challenge :
 

samedi 30 août 2014

Aristote mon père, d'Annabel Lyon

Fiche technique :
 
Auteur : Annabel Lyon
Titre : Aristote mon père
Editeur / Collection : La Table Ronde / Quai Voltaire
Nombre de pages : 240
Date de parution : Août 2014
 
 
Quatrième de couverture :
 
Pythias, la fille d'Aristote, a été élevée à l'égal des hommes. Elle fait figure d'exception à Athènes, puis en Macédoine où elle est contrainte de s'exiler : c'est elle, et non son frère cadet, qui assiste Aristote dans ses travaux, provoque les collègues de son père par ses remarques pointues, et se rêve en philosophe, scientifique ou sage-femme. La mort d'Aristote disperse ses biens et sa famille à travers la Macédoine, laissant Phytias seule, en décalage avec cette société qui nie l'existence d'une conscience féminine, et l'oblige à se confronter à la réalité d'un monde dont elle s'était toujours tenue écartée.
Après Le Juste Milieu, qui évoquait la relation entre le jeune Alexandre le Grand et son précepteur Aristote, Annabel Lyon renouvelle le défi ambitieux d'écrire l'Antiquité d'une plume actuelle et spontanée. Aristote mon père exhale le soufre des temples, le sang des femmes et les larmes de la tragédie.
 
 
Critique :

J'ai pu lire ce roman en avant-première dans le cadre de l'opération "Explorateurs de la rentrée littéraire 2014". Je remercie pour cela le site lecteurs.com et les éditions Quai Voltaire.


Voici un roman historique passionnant, tant par son sujet que par son style.
La Grèce du IVème siècle avant J.C., peu utilisée en littérature, confère une certaine originalité au décor de ce roman. Le fait que le personnage principal soit une jeune fille en avance sur son temps - car élevée comme un homme par son philosophe de père - est très intéressant, il nous donne un aperçu assez complet de la vie quotidienne de l'époque. Condition féminine, vie domestique, croyances et rites religieux, mais aussi avancées de la médecine et situation politique, l'immersion est totale dans cette Grèce antique très bien décrite. Quelques petits anachronismes sont présents (par exemple le fait de boire du thé, qui n'était pas une boisson commune à l'époque), mais je ne sais pas si c'est le fait de l'auteur ou du traducteur. A côté de cela, les personnages sont extrêmement vivants et attachants, j'ai suivi les aventures de Pythias et de ses proches avec beaucoup d'intérêt.
Le style de l'auteur est moderne et dynamique, Annabel Lyon nous fait entrer dans la tête de l'héroïne très facilement (Pythias est la narratrice du roman), et le tout se lit avec beaucoup de plaisir. Aristote mon père est la suite de Le juste milieu, mais il peut se lire indépendamment sans problème. N'ayant d'ailleurs jamais lu Le juste milieu, je vais de ce pas remédier à cette situation…
 
 
Notation :

8,5/10.
 
 
 

vendredi 29 août 2014

3ème Salon du vampire, à Lyon les 20 et 21 septembre 2014


 
Organisée par l'association Lyon Beefsteak Club, cette troisième édition du Salon du vampire sera placée sous le thème des chasseurs et chasseuses de vampires.
 
 
DATES ET HORAIRES :
 
Samedi 20 septembre, de 10h00 à 19h00
Dimanche 21 septembre, de 10h00 à 19h00
 
 
LIEU :
 
La Maison des Italiens de Lyon
82 rue du Dauphiné
69003 Lyon

 
 
TARIF :
 
5 € la journée
 
 
AU PROGRAMME :
  • Rencontres / Dédicaces
  • Tables rondes : "Dracula contre Van Helsing, face à face originel", "Quels codes graphiques pour le chasseur ?", "Chasser à Sunnydale : une histoire de fille ?", "Entre sciences et surnaturel : rapporter l’hystérie ", "Le chasseur, cette créature contemporaine ?", "Quelle mythologie pour le chasseur de vampire ?"
  • Exposition
  • Shopping
 

AUTEURS INVITES (par ordre alphabétique) :

Morgane CAUSSARIEU

Fabien CLAVEL
Pascal CROCI
Sophie DABAT
Jeanne-A DEBATS
Marika GALLMAN
Mathieu GUIBE
Cécile GUILLOT
LI-CAM

Jean MARIGNY
Aurélie MENDONCA
Nicolas STANZICK

Jean VIGNE


Pour plus d'informations, voici le site officiel de la manifestation :



 

samedi 23 août 2014

Les damnés de Paris, de Michaël Le Galli et Marie Jaffredo

Fiche technique :
 
Scénario : Michaël Le Galli
Dessin et couleurs : Marie Jaffredo
Titre : Les damnés de Paris
Editeur / Collection : Vents d'Ouest / Hors collection
Nombre de pages : 128
Date de parution : Mars 2014
 
 
Quatrième de couverture :
 
Une ville. Trois destins.
Paris, mai 1869. Constance Desprez arrive de province à la gare Saint-Lazare. Décontenancée par la foule et l’agitation de la capitale, elle parvient à surmonter ses craintes, portée par un seul objectif : retrouver son fils, placé dès sa naissance dans un orphelinat. Pour l’aider dans sa quête, elle s’appuie sur Darius, gavroche espiègle, et sa parfaite connaissance du « Paris populaire », et André Gill, célèbre caricaturiste au journal L’Éclipse qui lui ouvre les portes du « Paris mondain ». Les trois protagonistes sont en scène, le drame peut se jouer, nul n’en sortira indemne…
Michaël Le Galli et Marie Jaffredo se sont inspirés d’œuvres picturales et photographiques de l’époque pour nous offrir le décor plus vrai que nature des Damnés de Paris. Le Paris fascinant de la fin du XIXe siècle et des grands travaux d’Haussmann ; le Paris des impressionnistes et des écrivains, dont Émile Zola sert de référence à cette histoire ; le Paris des débuts de la photographie avec Nadar. Mais aussi un Paris au bord du gouffre, précédant de peu les événements de la Commune, la guerre et le déclin du Second Empire.
 
 
Critique :
 
Les damnés de Paris m'a attirée par sa couverture, que je trouve superbe, et a continué à me charmer grâce aux dessins et aux couleurs utilisées, chaudes et douces, qui confèrent une atmosphère nostalgique au récit. L'intrigue est très intéressante et permet à travers la quête de Constance de découvrir le Paris de 1869 (l'histoire se déroule sur une courte période, entre mai et septembre), entre petits métiers et cercles d'artistes, grands travaux d'aménagement et luttes ouvrières... Les personnages sont attachants, en particulier le jeune Darius, mais j'aurai aimé que leur aspect psychologique soit un peu plus travaillé. De même j'ai trouvé l'enchaînement des situations parfois un peu rapide, surtout vers la fin ; je me doute bien que c'est le format qui veut cela, mais quelques pages supplémentaires auraient été bienvenues.
 

Notation :
 
8/10.
 
 
Et pour le plaisir de yeux, voici deux planches de la bande dessinée, ainsi que la très belle dédicace réalisée par Marie Jaffredo lors du festival BDécines : 
 
Les damnés de Paris, page 19
Les damnés de Paris, page 29
Dédicace de Marie Jaffredo (mai 2014)
 
 
 
 

vendredi 22 août 2014

La condition pavillonnaire, de Sophie Divry

Fiche technique :
 
Auteur : Sophie Divry
Titre : La condition pavillonnaire
Editeur / Collection : Noir sur Blanc / Notabilia
Nombre de pages : 272
Date de parution : Août 2014
 
 
Quatrième de couverture :
 
La condition pavillonnaire nous plonge dans la vie parfaite de M.A., avec son mari et ses enfants, sa petite maison. Tout va bien et, cependant, il lui manque quelque chose. L’insatisfaction la ronge, la pousse à multiplier les exutoires : l’adultère, l’humanitaire, le yoga, ou quelques autres loisirs proposés par notre société, tous vite abandonnés. Le temps passe, rien ne change dans le ciel bleu du confort. L’héroïne est une velléitaire, une inassouvie, une Bovary… Mais pouvons-nous trouver jamais ce qui nous comble ?
Un romand profond, moderne, sensible et ironique sur la condition féminine, la condition humaine.
 
 
Critique :

J'ai pu lire ce roman en avant-première dans le cadre de l'opération "Explorateurs de la rentrée littéraire 2014". Je remercie pour cela le site lecteurs.com et les éditions Noir sur Blanc.

Dans La condition pavillonnaire de Sophie Divry, nous découvrons l'existence de M.A., de son enfance jusqu'à sa mort à un âge avancé. Une existence banale, entre travail et vie familiale, vacances et sorties entre amis, dans un petit pavillon de la campagne iséroise. Une vie calme et tranquille, sans drames ni catastrophes insurmontables, juste quelques petits tracas du quotidien… Une vie trop calme pour M.A. qui s'ennuie et angoisse si rien n'est prévu à son calendrier, au point d'être contente quand sa fille est blessée, car au moins elle a été occupée pendant un moment.
Le roman est au diapason de l'état d'esprit de l'héroïne, il transpire l'ennui. Ce récit banal, écrit à la deuxième personne du singulier, est entrecoupé de descriptions interminables (2 pages pour un frigo, 3 pages sur une voiture, etc.). Cette utilisation du "tu" tout au long de l'histoire nous associe étroitement au destin de M.A. ; ce n'est pas seulement un auteur qui s'adresse à son héroïne, c'est également un auteur qui s'adresse à des lectrices qui peuvent se retrouver sans problème dans bien des aspects de cette vie banale. Un bel effet de style, mais qui n'empêche malheureusement pas une lecture ennuyeuse.



Notation :

6,5/10.


Le 13 septembre 2014, j'ai pu assister à une très intéressante rencontre avec Sophie Divry au cours de laquelle l'auteur est revenue longuement sur La condition pavillonnaire : en voici le compte-rendu.




 

jeudi 21 août 2014

L'Affaire des vivants, de Christian Chavassieux

Fiche technique :
 
Auteur : Christian Chavassieux
Titre : L'Affaire des vivants
Editeur : Phébus
Nombre de pages : 340
Date de parution : 21 août 2014
 
 
Quatrième de couverture : 

« Charlemagne venait d’avoir vingt ans. La République proclamée demandait un nouvel effort aux citoyens. Napoléon III était allé chercher la mort à Sedan et n’avait trouvé qu’une honteuse capture. Le décret du 14 octobre mobilisait les célibataires de son âge et les veufs sans enfants, jusqu’à quarante ans. En quatre mois, après Sedan, le pays qui n’avait plus d’armée réussit à organiser la mise en marche d’un million d’hommes. La guerre était dans l’ordre des choses : chaque génération en avait connu une ; à l’exemple de ses aïeux, Charlemagne fit ses bagages, pansa les bêtes comme à son habitude, et prit le chemin de Mérives avant l’aube, tandis que la ferme sommeillait encore. »
Né dans une ferme pauvre des environs de Lyon, Charlemagne va connaître le destin exceptionnel d’un enfant de la République littéralement brûlé par l’ambition. Puissant, dur au mal et sans grande considération pour les obstacles, cette force de la nature fera des sillons maigres de la terre de France le socle d’une industrie naissante. Se savoir obéi dès le plus jeune âge et porter cet étrange patronyme détermine-t-il la place d’un homme dans le monde ? Mais que reste-il d’un empire, une fois le tyran tombé ?
Vaste saga historique et familiale, L’Affaire des vivants, premier roman de Christian Chavassieux à paraître aux Éditions Phébus, est aussi le portrait épique d’un pays au carrefour de son histoire.
 
 
Critique :
 
J'ai pu lire ce roman en avant-première dans le cadre de l'opération "Explorateurs de la rentrée littéraire 2014". Je remercie pour cela le site lecteurs.com et les éditions Phébus.

Véritable force de la nature, Charlemagne est un personnage intelligent qui, parce qu'il est affublé d'une famille de parasites incultes, veut prendre sa revanche sur la vie. Il a de grands projets pour s'élever en société et met tout en œuvre pour arriver à ses fins, jusqu'à créer un véritable petit empire industriel dans la campagne lyonnaise de la fin du XIXème - début du XXème siècle.
L'intrigue de cette saga familiale et industrielle est passionnante et le style de l'auteur très agréable à lire, je ne me suis pas ennuyée pas un seul instant, d'autant plus que la succession de courts chapitres induit un rythme de lecture rapide. Mon seul petit regret a été de n'éprouver aucune empathie pour les personnages, à cause d'une distanciation voulue par l'auteur. En effet, Christian Chavassieux se met en scène et se présente comme le narrateur de l'histoire avec des phrases telles que « Joseph-Antoine Pajaud était un fieffé coquin, c'est moi qui vous le dis et vous pouvez me croire : je l'ai fabriqué dans ce seul but. », « La grande difficulté à laquelle je me heurte est la représentation de mon couple de bourgeois, les Feigne, le père et la mère de ma petite Alma. Je mets tout mon amour pour mes personnages afin de leur éviter de tomber dans la caricature, mais rien n'y fait; les Feigne sont exemplaires de ce que le siècle a construit de plus obtus et confit, dans le genre bourgeois de province. » : cela n'aide pas à s'identifier aux personnages, mais montre bien qu'il s'agit d'une pure fiction…
 
 
Notation :
 
9/10.
 
 
 
 

mardi 19 août 2014

Tristesse de la terre. Une histoire de Buffalo Bill Cody, d'Eric Vuillard

Fiche technique :
 
Auteur : Eric Vuillard
Titre : Tristesse de la terre : une histoire de Buffalo Bill Cody
Editeur / Collection : Actes Sud / Un endroit où aller
Nombre de pages : 144
Date de parution : Août 2014
 
 
Quatrième de couverture :
 
« Alors, le rêve reprend. Des centaines de cavaliers galopent, soulevant des nuages de poussière. On a bien arrosé la piste avec de l'eau, mais on n'y peut rien, le soleil cogne. L'étonnement grandit, les cavaliers sont innombrables, on se demande combien peuvent tenir dans l'arène. C'est qu'elle fait cent mètres de long et cinquante de large ! Les spectateurs applaudissent et hurlent. La foule regarde passer ce simulacre d'un régiment américain, les yeux sortis du crâne. Les enfants poussent pour mieux voir. Le cœur bat. On va enfin connaître la vérité. »
 
 
Critique :
 
J'ai pu lire ce livre en avant-première dans le cadre de l'opération "Explorateurs de la rentrée littéraire 2014". Je remercie pour cela le site lecteurs.com et les éditions Actes Sud.

Dans Tristesse de la terre, Eric Vuillard nous plonge dans l'envers du décor du "Wild West Show", célèbre spectacle de Buffalo Bill qui fut produit dans de nombreux pays en cette fin de XIXème siècle. Chaque chapitre, illustré d'une photographie d'époque, nous éclaire sur un point en particulier : la vie de William Cody (alias Buffalo Bill), le sort des indiens d'Amérique, la mise en scène et les tournées du "Wild West Show"...
Avec une écriture intelligente et agréable à lire, l'auteur nous entraine dans un récit passionnant et bouleversant qui aborde de nombreux thèmes : entre reconstitutions de batailles, travestissement de l'histoire et mise en place de spectacles de masse, vous apprendrez assurément beaucoup.
 
 
Notation :
 
8/10.
 
 
 
 

dimanche 17 août 2014

La princesse des glaces, de Léonie Bischoff et Olivier Bocquet

Fiche technique :
 
Auteurs : Léonie Bischoff et Olivier Bocquet
Titre : La princesse des glaces
Editeur / Collection : Casterman / Univers d'auteurs
Nombre de pages : 128
Date de parution : Janvier 2014
 

Résumé éditeur :
 
Erica Falck, trentenaire installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise où elle écrit des biographies, découvre le cadavre aux poignets tailladés d’une amie d’enfance dans une baignoire d’eau gelée. Impliquée malgré elle dans l’enquête, Erica est vite convaincue qu’il ne s’agit pas d’un suicide. Sur ce point l’inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. Stimulée par cette flamme naissante, Erica se lance à la conquête de la vérité et met au jour, dans la petite société provinciale qu’elle croyait bien connaître, des secrets détestables. Bientôt, on retrouve le corps d’un peintre clochard : encore une mise en scène de suicide…
 

Critique :
 
A Fjällbacka, il n'y a pas de rideaux aux fenêtres. Ce n'est pas qu'il n'y a rien à cacher : c'est que tout le monde regarde ailleurs. Ce qui permet à certains secrets de rester enterrés pendant des décennies. Mais quand ils refont surface, personne n'en sort indemne. Personne.

La princesse des glaces est l'adaptation en bande dessinée de la première enquête d’Erica Falck et de Patrik Hedström, écrite par Camilla Läckberg en 2003.
N'ayant pas lu le roman original, je ne peux pas vraiment juger de la qualité de l'adaptation. Ce que je peux vous dire par contre, c'est que la bande dessinée se lit et se comprend très bien. Trois planches au début de l'album présentent les différents personnages de l'histoire, ce qui permet de rentrer facilement dans l'histoire. L'intrigue est prenante, les rebondissements sont nombreux, et le tout est agréablement illustré et mis en couleur (couleurs chaudes, lumineuses, pour les souvenirs d'enfance, couleurs plus froides pour l'enquête). Les personnages d'Erica et de Patrik sont vraiment attachants ; j'aurai aimé en apprendre plus sur leur histoire d'amour (un peu rapide dans la bande dessinée) qui contrebalance les meurtres sordides sur lesquels ils enquêtent : pour cela je vais me plonger dans le roman original. J'espère que le second volume des enquêtes d’Erica Falck et de Patrik Hedström sera également adapté en bande dessinée car j'ai vraiment aimé cette première histoire.
 

Notation :
 
8/10.
 
 
Voici deux planches pour vous faire une idée du travail des auteurs :
 
Présentation des personnages
 
Planche 01
 
 
 
 

samedi 16 août 2014

Les hommes meurent les femmes vieillissent, d'Isabelle Desesquelles

Fiche technique :
 
Auteur : Isabelle Desesquelles
Titre : Les hommes meurent les femmes vieillissent
Editeur / Collection : Belfond / Domaine français
Nombre de pages : 224
Date de parution : Août 2014

 
Quatrième de couverture :

Elles sont mères, sœurs, cousines ou nièces, petites et arrière-petites-filles. Dix femmes d'une même famille se croisent, se toisent, s'aiment et se racontent à l'Eden, l'institut de beauté d'Alice. Elles y disent sans détour les heures qui ont marqué leur existence faite de désillusions, de joie et d'espoirs. L'amour et le sexe y sont en première ligne, ainsi que cet étrange compagnon, notre corps. Face à la complexité du lien entre les êtres, ces dix-là ont trouvé leur modus vivendi. Toutes, sauf Eve, l'absente, sans laquelle les dix ont appris à vivre.
Tour à tour troublants, provoquants, mélancoliques et fantasques, les hommes meurent, les femmes vieillissent.

 
Critique :

J'ai pu lire ce roman en avant-première dans le cadre du "Prix du roman Fnac". Je remercie pour cela la Fnac et les éditions Belfond.

Dans un style agréable à lire, Isabelle Desesquelles nous invite à découvrir un institut de beauté "où on est bien", où les clientes sont appelées "les plus belles femmes", où chaque rendez-vous est une rencontre. Il est fréquenté par les membres d'une même famille, d'âges et d'horizons divers, avec des sensibilités différentes, mais tous liés par des souvenirs communs, pas toujours agréables.
Chaque chapitre est consacré à un membre de la famille : il s'ouvre sur la fiche cliente rédigée par Alice, l'esthéticienne, puis vient le temps des confidences. Amour, famille, relations aux hommes ou au corps, toutes se racontent et évoquent en filigrane Eve, qui s'est suicidée quelques années auparavant. Eve aura son chapitre également, le dernier du roman, qui viendra clore une lecture riche en émotions.

 
Ma note :

8/10.



 

vendredi 15 août 2014

Challenge "Haruki Murakami"





Depuis le temps que l'on me conseille de lire Haruki Murakami, je ne pouvais pas passer à côté du challenge proposé par Asn83 du blog Bizz & Miel.
 
 
Le principe :
 
Lire du Murakami, bien entendu. Pour cela il sera possible de piocher parmi :
  • les nombreux écrits issus de sa plume ;
  • les écrits pour lesquels il a effectué la traduction japonaise (fréquemment cités dans ses ouvrages, ils sont reconnus comme l'ayant incontestablement influencé) ;
  • les œuvres qu'il a inspirées (biographies, adaptations cinématographiques, etc.).
Pour nous aider dans ce vaste choix, Asn83 a établi une liste de références.


Durée :
 
Du 1er septembre 2014 au 12 janvier 2015 (date anniversaire de l'auteur).


Inscription :
 
Inscriptions ouvertes sur le forum de Livraddict dans le fil de la discussion ou sur le blog Bizz & Miel.



Vous trouverez ci-dessous mes lectures effectuées dans le cadre de ce challenge :