dimanche 30 avril 2017

Planning des conférences / rencontres / dédicaces à Lyon - Mai 2017

Voici, classé par librairies et par dates, le programme lyonnais du mois de mai 2017. Si vous avez connaissance d'un évènement à ajouter, n'hésitez pas à me le signaler 😊
 
Un petit clic sur le nom d'une librairie vous transportera directement sur son site officiel.
 
 
  • Serge Stoléru - Rencontre / Dédicaces - Mercredi 3 mai à 15h30
  • Claude Secondi - Dédicaces - Samedi 13 mai à 16h
  • Laurent Petitguillaume - Rencontre / Dédicaces - Mercredi 17 mai à 17h
  • André Audibert - Rencontre / Dédicaces - Jeudi 18 mai à 17h30
 
  • Denise Bombardier - Rencontre / Dédicaces - Mercredi 10 mai à 17h30
  • Gilles Paris - Rencontre / Dédicaces - Samedi 20 mai à 16h
 
  • Pascale Dewanbrechies - Rencontre / Dédicaces - Vendredi 19 mai à 17h30
  • Olivier Barde-Cabuçon Rencontre / Dédicaces - Samedi 20 mai à 16h
 
  • Bernard de la Villardière - Rencontre / Dédicaces - Vendredi 12 mai à 17h30
  • Thierry Magnin - Rencontre / Dédicaces - Jeudi 18 mai à 17h30
 
  • Laurent Gaudé - Rencontre - Mercredi 3 mai à 19h30
 
  • Christian Chavassieux - Rencontre / Dédicaces - Jeudi 4 mai à 18h30
  • Marion Cluzel, Cécile Paturel et Ben Jurdic - Rencontre / Dédicaces - Samedi 20 mai de 16h à 18h

  • Jean-Paul Chich, Odile Nguyen-Schoedorff, Jacqueline Banton, Pierre Widman et Lucien Chich - Dédicaces - Samedi 13 mai à 15h
  • Cécile Coulon - Rencontre - Vendredi 31 mai à 19h
 
  • Anne Vallaeys - Rencontre - Jeudi 4 mai à 19h
  • Loïc Demey, Maxime Fleury et Ito Naga - Rencontre - Jeudi 11 mai à 19h
 
  • Gilles Raveaud - Rencontre - Jeudi 4 mai de 19h à 21h
  • Diane le Feyer - Dédicaces - Samedi 20 mai de 10h30 à 12h30
 
 
 

vendredi 28 avril 2017

Dormeurs, d'Emmanuel Quentin

Fiche technique :
 
Auteur : Emmanuel Quentin
Titre : Dormeurs
Editeur : Le peuple de Mü
Nombre de pages : 299
Date de parution : Mai 2016
 
 
Quatrième de couverture :
 
Il en est des rêves comme de la vie. Comment les traverser, comment les affronter ? On peut être endormi et se rêver poète, espion, astronaute, plongeur, aventurier, voyageur le long des côtes, sur la route, sombrant dans n’importe quel abîme ou contournant les obstacles.
Dans une société dévastée par une crise économique sans précédent, des « Dormeurs professionnels » ont été sélectionnés pour la richesse structurelle de leurs rêves. Fredric Jahan est l’un d’eux. Les images de son sommeil, enregistrées à l’aide de capteurs nanotechnologiques pour une clientèle fortunée, caracolent en tête des ventes. Mais un jour, ses rêves, trop réalistes, ne s’enregistrent plus…
 
 
Avis :
 
Dormeurs est un premier roman passionnant, à cheval sur plusieurs genres. Science-fiction, anticipation et thriller, le mélange est vraiment réussi ; que vous soyez ou non familier avec ces genres littéraires, vous apprécierez ce roman, je vous le garantis !
 
Nous sommes en 2017 et le monde a connu une grave crise économique : chômage de masse, désengagement de l'Etat, augmentation de la violence et des inégalités sociales... cela vous rappelle quelque chose ? Sauf que le monde présenté dans le roman est plus évolué technologiquement que le notre. Un chouia plus évolué. De la nanotechnologie permet d'enregistrer les rêves qui, retouchés, sont vendus à une clientèle aisée friande d'évasion. Fredric est l'un des rares dormeurs professionnels en activité en France, et ses rêves de qualité lui permettent de bien gagner sa vie. Jusqu'au jour où un cauchemar l'assaille. Un cauchemar dérangeant et réaliste, habité par un homme en rouge. Un cauchemar qui continue de le poursuivre une fois éveillé, et qui ne s'est pas enregistré. A partir de ce moment là l'existence de Fredric va prendre une tournure inattendue, mais je ne vous en dirais pas plus...
 
Avec Dormeurs, vous allez aller de surprises en surprises. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce roman, et je dois dire que je ne suis pas déçue. Je l'ai dévoré d'une traite, emportée par l'action et le suspense constants. Le récit est fait à la première personne, dans un style familier agréable à lire. Les chapitres sont relativement courts, parfois entrecoupé d'articles de journaux ou de courriers. Les rebondissements sont nombreux et inattendus, impossible de prévoir où l'auteur va nous mener... J'ai suivi le parcours du héros avec beaucoup d'intérêt, j'ai frissonné et je me suis interrogée avec lui, j'ai été surprise, choquée ou attristée, et cela jusqu'à la dernière page. J'ai trouvé la fin un peu abrupte à mon goût, mais elle s'inscrit parfaitement bien dans la logique de l'histoire. Pour un premier roman, c'est clairement une réussite ! Je n'aurais aucune hésitation à suivre Emmanuel Quentin, j'ai même hâte de découvrir son prochain roman... cela tombe bien, il sort début juin 2017 !
 
 
 
 

mercredi 26 avril 2017

Il ne nous reste que la violence, d'Eric Lange

Fiche technique :
 
Auteur : Eric Lange
Titre : Il ne nous reste que la violence
Editeur / Collection : Editions de la Martinière / Littérature
Nombre de pages : 192
Date de parution : Avril 2017
 
 
Quatrième de couverture :
 
Après mon premier crime, j’avais commencé à voir notre société différemment. Où que je regarde, le miroir s’inversait. Des esclaves fabriquaient nos ordinateurs, des enfants cousaient nos vêtements, les profits des guerres assuraient la rentabilité de notre livret A.
Nos bagues de fiançailles brillaient de diamants sanglants, mon voisin perdait son travail, sa vie, pour un actionnaire anonyme. Un vieillard était mort, seul dans une chambre, juste au-dessus de chez moi...
On s’offusquait un peu, mais pas tant que ça, parfois pas du tout. On vaquait à nos petites affaires, nos vies allant tranquillement sur ces champs de cadavres.
Et on ne la cachait pas, cette violence. Elle était notre environnement naturel. On l’enseignait à nos enfants.
Dont acte.
Je pouvais tuer une deuxième fois.
 
 
Avis :
 
Dans un monde régit par les multinationales, où les êtres humains ne sont plus considérés que comme des chiffres, des variables d'ajustement, quel recours reste-t-il à celui qui va tout perdre, son travail et le semblant d'existence qu'il a pu se créer ? Eric Lange nous livre ce qui pourrait être sa réponse dans ce court roman noir, glaçant tant il est réaliste.
« J'avais moi aussi pris conscience de la violence du monde. Mais [...] je n'avais pas décidé de la combattre. Je savais que la lutte était perdue d'avance, qu'il fallait subir en se berçant d'utopies ou entrer dans la danse et rester debout. »
Pendant une année, entre septembre 2000 et septembre 2001, un animateur radio va nous faire partager les moments importants de son quotidien. Trentenaire parisien tout ce qu'il y a de plus normal, son existence va basculer le jour où il va prendre conscience de la précarité de sa situation...
Ecrit à la première personne, ce récit bluffant, réaliste et sans complaisance pour le monde actuel, nous plonge au cœur de l'âme humaine et nous fait prendre conscience des mécanismes de survie dans nos sociétés modernes dites civilisées. Avec son "héros" amoral et glaçant (qui pourrait très bien être un collègue, un voisin ou un ami), ses courts chapitres et son style percutant, Il ne nous reste que la violence m'a happée dès les premières lignes. Je l'ai dévoré d'une traite, incapable de lâcher le roman avant la fin, et quelle fin ! Rien que d'y penser, j'en frissonne encore. Ce roman m'a fait une très forte impression, je ne suis pas prête de l'oublier, d'autant plus que les nouvelles quotidiennes - françaises ou internationales - ne peuvent que me le rappeler en permanence... Ne passez pas à côté de cette lecture, ce serait vraiment dommage !



 

lundi 24 avril 2017

La fille poisson, de Xiang Hua

Fiche technique :
 
Auteur : Xiang Hua
Illustrations : Studio One
Traducteurs : Nicolas Henry et Si Mo
Titre : La fille poisson
Editeur / Collection : Les éditions Fei / Jeunesse - Minorités
Nombre de pages : 40
Date de parution : Mars 2016
Public concerné : A partir de 4 ans
 
 
Quatrième de couverture :
 
Tous les matins, Orgabouche attrape un tout petit poisson rouge dans son filet troué. Un beau jour, il décide de l'amener chez lui, et c'est alors que sa vie va totalement basculer...
 
 
Avis :
 
Avec leur collection Minorités, les éditions Fei souhaitent faire découvrir aux plus jeunes la diversité culturelle chinoise à travers les contes et légendes des 56 ethnies qui composent le pays. La fille poisson est un conte de la minorité Lisu, un peuple vivant dans le Yunnan (sud-ouest de la Chine), mais également en Birmanie et en Thaïlande. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et à le contempler. Un grand merci aux éditions Fei et au site Babelio pour cette très belle découverte !
 
Ce livre de conte est tout d'abord un très bel objet : une couverture rigide entoilée, un papier de qualité épais et extrêmement agréable au toucher et des illustrations couleur pleine page en font un album qui trônera fièrement dans n'importe quelle bibliothèque.
 
Les illustrations sont sublimes, avec un trait délicat et des couleurs douces. Je les ai adorées, elles fourmillent de détails et invitent au voyage et à la contemplation.
 
  
 
Le texte est inséré dans les illustrations de façon harmonieuse, il ne les masque pas mais épouse leurs formes la plupart du temps. Le conte en lui-même est court et plutôt triste, personnellement je ne le conseillerais pas à des enfants de 4 ans, cela me semble un peu juste... A partir de 6 ou 7 ans plutôt ? Il y a de la magie, de la trahison, du rejet et des regrets... et aucune fin heureuse ! Ce n'est pas du Disney, mais un vrai conte traditionnel  avec ce qu'il faut d'épreuves et de malheurs pour faire prendre conscience de ce qui est important dans la vie.
 

Une brève présentation du peuple Lisu et une petite fable complètent ce très bel album qui donne envie d'en découvrir plus sur cette ethnie.
 
J'ai vraiment apprécié cette lecture, délicate et poétique. J'aime beaucoup les contes, depuis toute petite, et les illustrations m'ont ravies. J'ai bien envie de prolonger ce voyage dans l'imaginaire  chinois... Cela tombe bien, six histoires sont déjà parues dans la collection Minorités.
 
 
 
 

jeudi 20 avril 2017

Le démon dans l'escalier, de Julien Noël

Fiche technique :
 
Auteur : Julien Noël
Titre : Le démon dans l'escalier
Editeur / Collection : Walrus / Les livres dont vous êtes le héros
Nombre de pages : 162 (ebook)
Date de parution : Février 2017
 
 
Présentation éditeur :
 
Pas simple de gagner honnêtement sa vie de sorcier lorsque l’on est inconnu et qu’on n’a aucune relation dans le milieu. Pourtant on dirait que c’est votre jour de chance : on vous propose un job. Certes, on est venu vous pêcher dans un bar miteux et ces gens ont l’air d’être dotés de pouvoirs bien supérieurs aux vôtres. Mais soyez lucide : c’est sans doute votre seule chance de percer dans ce métier et de vous faire une réputation. A priori, il s’agit juste de rendre un petit service — un mage, un esprit, une invocation, un enchantement, un démon peut-être. Dans tous les cas, pas de quoi fouetter un chat. Mais pourquoi faire appel à vous si la mission est si facile ?
Vous vous sentez à la hauteur ? Tant mieux, car c’est vous qui serez aux commandes de cette courte aventure dont vous êtes le héros. À vous de faire les bons choix pour ne pas ruiner définitivement vos espoirs de devenir un sorcier reconnu.
 
 
Avis :
 
Connaissez-vous les livres dont vous êtes le héros ? Le principe est simple : vous êtes l'acteur principal du roman, chacune de vos actions influe sur le déroulement de l'intrigue si bien qu'il existe plusieurs fins possibles à une même histoire. Le roman débute normalement, comme n'importe quel roman, sauf qu'à la fin du premier paragraphe plusieurs choix vous sont proposés. Par exemple : un homme vous bouscule, vous allez A - parler gentiment au monsieur ; B - lui donner un coup de poing ou C - faire comme si de rien n'était. Suivant le choix que vous avez fait vous serez dirigés vers le paragraphe 15, 27 ou 84 ; chaque paragraphe est différent et aboutit à de nouvelles propositions d'actions... qui vous mèneront à votre perte ou vous permettront de mener à bien votre mission ! J'adorais les livres dont vous êtes le héros quand j'étais jeune, j'en avais toute une collection que je lisais et relisais jusqu'à réussir les missions : certains étaient plus difficiles que d'autres, mais tous m'emportaient au plus près de l'action et me permettaient de tester différentes personnalités et autant de manières d'appréhender les difficultés.
 
Le démon dans l'escalier est donc un livre dont vous êtes le héros. L'intrigue se passe dans une Belgique alternative où sorciers et démons sont monnaie courante. Alors que vous trainez seul dans un bar, le célèbre et terrifiant Patte-de-Bouc vous propose un petit boulot : serez-vous à la hauteur ou allez-vous le décevoir, à vos risques et périls ? Selon les choix que vous ferez vous serez blessé ou en pleine forme, vous obtiendrez des armes ou maitriserez des sorts (ou aucun des deux), vous vous ferez des amis ou des ennemis, vous serez vivant ou mort... 
« Allons. Sois pas si délicat. La sorcellerie, la vraie, elle est crade. Il faut des fluides : du sang, des larmes, du sperme parfois. Voire même de la chair, dans certains cas. Si t’as pas l’estomac pour le faire toi-même, c’est pas un souci : tu peux sous-traiter à des spécialistes comme le Malais. Mais faut pas faire la vierge effarouchée : tout ça, c’est une réalité — et c’est la nôtre. T’iras pas bien loin dans le métier si tu te voiles la face sur sa nature véritable. » 
L'intrigue est intéressante bien qu'un peu courte à mon goût, du coup j'aimerais beaucoup voir ce monde développé dans d'autres histoires. La mission est simple mais tortueuse, il m'a fallu recommencer cinq fois avant d'arriver à l'accomplir ! Le seul point négatif que je pourrais trouver est la grande part accordée au hasard dans les choix : bien trop souvent à mon goût le lecteur doit choisir un chiffre entre 1 et 10 et le résultat obtenu décide de la suite de l'histoire (sur le même principe qu'un lancer de dé dans un jeu de rôle) ; n'étant pas du tout chanceuse avec le hasard j'aurais préféré plus de décisions actives, mais cela n'enlève rien au plaisir de l'aventure.
 
Un dernier point pour conclure : le format numérique se prête parfaitement à ce type de lecture : un clic sur le choix souhaité vous mène directement au paragraphe concerné, c'est rapide et pratique que ce soit sur liseuse, tablette ou Smartphone. Idéal pour les lectures (souvent interrompues) dans les transports en commun. Et pour ceux qui connaissent, cela n'a plus rien à voir avec la version papier où l'on tournait frénétiquement les pages à la recherche du bon numéro de paragraphe (et où à l'occasion on pouvait tricher en zieutant les différentes évolutions de l'intrigue).
 
Je tiens à remercier Julien Noël, l'auteur, ainsi que les éditions Walrus pour m'avoir proposé cette lecture : j'ai retrouvé avec Le démon dans l'escalier tout le plaisir que j'éprouvais adolescente avec les livres dont vous êtes le héros. Le prix du roman est tout petit, alors n'hésitez pas à le tester, vous passerez j'en suis certaine un bon moment de détente !
 
 
 
 

samedi 15 avril 2017

Tout plaquer et aller prendre un bain (Mes petits moments), par Mathou (#1Blog1BD)

Fiche technique :
 
Auteur : Mathou
Titre : Tout plaquer et aller prendre un bain (Mes petits moments)
Editeur : Monsieur Pop Corn
Nombre de pages : 135
Date de parution : Novembre 2016
 
 
Quatrième de couverture :
 
Je n’ai pas du tout la prétention de faire un livre pratique pour vous apprendre à être heureux. Je vous propose un livre poétique, pour faire sourire, pour faire rire, pour se dire "ah oui tiens, c’est vrai, j’avais oublié tout ça, comme c’était chouette".
J’aime glaner des petits moments. Mettre de côté dans un coin de ma tête des petits plaisirs, des petits bonbons de bonne humeur ou de joie simple qui me permettent d’avancer et de positiver — parfois.
Ce livre est une succession de mes petits moments à moi, vécus ou fantasmés, bien réels ou rêvés, aperçus, à peine entrevus, passés trop vite... Le temps file et nos souvenirs avec, ce livre est là pour que je me souvienne de ces moments, pour qu'ils m'aident à voir la vie du côté le plus joli possible. J'espère qu'il vous permettra de faire tout pareil. Je vous souhaite mille et un petits moments qui rendront votre vie jolie !
 
 
Avis :
 
Tout est dit dans la quatrième de couverture. Mathou nous présente ici ses petits moments, ceux qui la rendent heureuse, classés en deux catégories : Les petits moments de tous les jours et Les petits moments de temps en temps. L'odeur du premier café du matin, les câlins des enfants, les sorties entres copines ou les séances cocooning sous un plaid devant la télé avec son chéri, tous ces petits moments agréables embellissent l'existence sans que l'on y fasse réellement attention. En lisant cet album, vous ne pourrez que repenser à votre propre expérience et ressentir le bonheur d'avoir vécu ces instants du quotidien.
 
   
© Mathou, Tout plaquer et aller prendre un bain (Mes petits moments)
  
Une troisième partie, Les petits mots qui font du bien, se compose d'une série de doubles pages colorées et poétiques associées à quelques mots qui redonnent du courage en cas de baisse de moral : "La pluie c'est pas toujours triste", "Le meilleur reste à venir", "Le bonheur s'entretient tous les jours", etc. A méditer et à appliquer, cela ne fait pas de mal de positiver de temps en temps !
 
  
© Mathou, Tout plaquer et aller prendre un bain (Mes petits moments)
 
J'ai tout adoré dans Tout plaquer et aller prendre un bain, les illustrations pleine page, les dessins tout en rondeur, la mise en scène du quotidien, la douceur et la poésie qui se dégagent de ces scénettes, l'humour présent par petits touches... Cette lecture a embelli ma journée, et je sais que je vais garder l'album à portée de main pour contrer les petits coups de déprime qui m'atteignent parfois.
 
Un grand merci aux éditions Monsieur Pop Corn ainsi qu'au site PriceMinister pour m'avoir fait découvrir ce condensé de petits moments savoureux grâce à l'opération La BD fait son festival (#1Blog1BD).
 
Si vous souhaitez en savoir plus sur Mathou, n'hésitez pas à faire un tour sur son blog ou sur sa page Facebook Crayon d'Humeur, vous y découvrirez une foule d'illustrations toutes plus adorables et amusantes les une que les autres... 
http://crayondhumeur.blogspot.fr/
 
 
 
 

jeudi 13 avril 2017

Le 3ème Gédéon volume 1, de Taro Nogizaka

Fiche technique :

Auteur : Taro Nogizaka
Traducteur : Yohan Leclerc
Titre : Le 3ème Gédéon
Série / Volume : Le 3ème Gédéon volume 1
Editeur / Collection : Glénat / Seinen manga
Nombre de pages : 208
Date de parution : Mars 2017


Quatrième de couverture :

France, dans les derniers jours de l'Ancien Régime.
Deux hommes que tout oppose s'engagent de concert sur le chemin de la Révolution. Gédéon, homme du peuple cherchant à se présenter aux états généraux pour aider un pays rongé par la misère, veut transformer le pays. Georges, aristocrate qui ne recule devant rien pour arriver à ses fins, veut le détruire. Entre l'amour et la haine, le bien et le mal, quel camp l'emportera ? Et au bout du chemin, qu'adviendra-t-il ? Un enfer sanglant ou une société idéale ?
 
 
Avis : 
 
Merci aux éditions Glénat et au site Babelio pour cette découverte faite dans le cadre de l'opération Masse critique. Ne connaissant pas du tout l'auteur j'ai choisi ce manga par rapport au thème (j'aime bien voir comment l'histoire de France est perçue à l'étranger) et je ne regrette pas ce choix.
 
Le 3ème Gédéon est un manga sur les prémisses de la Révolution française qui nous montre deux visions du monde que tout oppose. Il y a d'un côté Gédéon Aymé, jeune père de famille issu du peuple qui souhaite se faire élire comme député du Tiers état ; sympathique et idéaliste, il veut améliorer le sort des plus humbles. Il y a de l'autre côté Georges, duc de Loire, un jeune noble mystérieux et charismatique qui cache une vilaine blessure sous son masque. Pour lui, la violence est nécessaire pour renverser l'ordre établi, mais dans quel but ? 
 
 Gédéon vs Georges : deux visions de l'avenir, deux manières d'y parvenir... (les bulles se lisent de droite à gauche)
 
Autour de nos deux héros gravite toute une galerie de personnages fictifs ou réels (Robespierre ou Saint-Just pour ne citer qu'eux) qui permettent d'appréhender les enjeux de société de l'époque... Hommes ou femmes, riches ou pauvres, sympathiques ou cruels, ces personnages nous montrent quelques aspects de la vie quotidienne sous l'Ancien Régime. Je ne suis pas totalement convaincue par l'aspect historique tel qu'il nous est montré, mais cela n'a pas vraiment gêné ma lecture.
 
Les dessins sont agréables à l'œil, certaines pages sont de toute beauté. Les personnages sont aisément identifiables, de même que leurs expressions faciales. Les décors sont simples mais soignés et les scènes d'action sont facilement lisibles, sans fouillis ni surcharges.
 
L'intrigue est intéressante, elle mêle général et particulier, la révolte qui gronde dans le royaume et le mystère qui entoure Georges... Le ton est à la fois violent (les membres coupés et corps sanglants ne manquent pas) et humoristique, il y a du suspense et beaucoup d'action.
 
 
Si ce manga ne m'a pas convaincue à 100 %, essentiellement à cause du côté historique, j'attends néanmoins le tome 2 avec impatience pour me faire un avis définitif. J'ai bien aimé les relations entre Georges et Gédéon et le mystère qui les entoure, j'ai moins accroché à l'aspect "politique" de l'intrigue et à certaines scènes de violence. Reste à voir comment le manga va évoluer par la suite...
 
 
 
 
 
 

mercredi 12 avril 2017

Piégée, de Lilja Sigurdardόttir

Fiche technique :
 
Auteur : Lilja Sigurdardόttir
Traducteur : Jean-Christophe Salaün
Titre : Piégée
Série / Volume : Reykjavik noir, volume 1
Editeur / Collection : Métailié / Noir (Bibliothèque nordique)
Nombre de pages : 336
Date de parution : Mars 2017
 
 
Quatrième de couverture :
 
Sonja a été contrainte de devenir passeuse de cocaïne pour retrouver la garde de son petit garçon. Elle doit jouer au chat et à la souris avec des narcotrafiquants féroces, un ex-mari pervers, un avocat ambigu, une compagne envahissante.
Elle doit se montrer de plus en plus inventive, de plus en plus audacieuse. Elle doit sortir du piège dans lequel elle s’est laissé enfermer. Seule certitude, Tómas son petit garçon, lui, ne vit que pour ses week-ends auprès de sa si jolie maman.
Il y a aussi, à l’aéroport de Keflavík, Bragi, le vieux douanier, très intrigué par cette jeune femme élégante et décidée qui traverse régulièrement les salles d’embarquement.
Entre malversations et trafic de drogue, Piégée est un thriller original et brillant, mêlant une intrigue pleine de suspense, des personnages attachants et une description fantastique de la capitale de l’Islande pendant l’hiver 2010-2011, couverte de cendres et sous le choc du krach financier.
 
 
Avis :
 
Pour commencer, je tiens à remercier chaleureusement les éditions Métailié et le site lecteurs.com pour cette très belle lecture ! Avec Piégée j'ai découvert une nouvelle plume que je vais suivre sans hésiter, j'ai découvert également un pays vu de l'intérieur, bien loin de ces paysages de carte postale qui me font tant rêver...

Entre novembre 2010 et février 2011, dans une Islande en pleine tourmente financière et sociale, l'auteur Lilja Sigurdardόttir nous fait suivre le parcours de trois personnages principaux. Il y a tout d'abord Sonja, jeune maman divorcée, qui fait tout son possible pour récupérer la garde de son fils Tómas et va ainsi se retrouver piégée dans un trafic de drogue international : devenue passeuse contre son gré, elle va se révéler plutôt douée pour ce travail qu'elle exècre et va mettre en œuvre un plan censé la sortir des griffes des narcotrafiquants. Nous suivons également Agla, ancienne banquière de haut niveau et accessoirement compagne (par intermittence) de Sonja, qui doit faire face à une enquête pour crimes financiers. Il y a enfin Bragi, un douanier proche de la retraite qui travaille à l'aéroport de Keflavík, principal point d'entrée dans le pays ; séparé de son épouse qu'il adore mais qui est atteinte de la maladie d'Alzheimer, il rêve de pouvoir la reprendre à la maison...
J'ai adoré ces personnages tellement vivants et attachants, plein de failles et de défauts, parfois (souvent ?) mauvais ou égoïstes, mais finalement simplement humains, oscillant entre culpabilité et rédemption. Le roman adopte leurs points de vue, on suit alternativement les trois personnages principaux et quelques personnages secondaires qui tous sont liés de près ou de loin au combat de Sonja. Les chapitres sont courts, très courts même, deux ou trois pages environ, ce qui induit un rythme de lecture extrêmement rapide. Impossible d'arrêter la lecture en plein suspense, je me suis retrouvée à deux heures du matin à me dire : « Aller, encore un chapitre et j'éteins la lumière ! » pour finalement terminer le roman à l'aube... Il y a de nombreux rebondissements et révélations, beaucoup d'action, mais également des phases plus calmes qui permettent de relâcher la tension. Les descriptions ne sont pas trop nombreuses, mais l'écriture est quand même visuelle, je n'ai eu aucun mal à me représenter les scènes du roman. Le style de Lilja Sigurdardόttir est efficace, l'auteur va droit au but sans s'encombrer de détails inutiles.

Pour résumer, Piégée c'est une découverte de l'Islande en plein krach financier, des narcotrafiquants sans scrupules et une mère qui se bat pour vivre avec son fils, des personnages complexes et attachants, des rebondissements et un suspense constant, une écriture rythmée et visuelle, bref de quoi passer un excellent moment ! J'ai hâte de découvrir le second tome de cette trilogie...



 

vendredi 7 avril 2017

Rencontre avec la coach Jessy Massé

© France Loisirs

Mercredi 29 mars, la boutique France Loisirs de Lyon Part Dieu organisait une conférence, suivie d'une séance de dédicaces, de la coach Jessy Massé pour la sortie de son ouvrage 10 minutes par jour pour des relations apaisées.
 
Je ne suis pas une adepte des ouvrages de développement personnel. J'en emprunte de temps en temps à la médiathèque, mais j'ai plus tendance à les feuilleter qu'à les lire de fond en comble. Je suis allée assister à cette conférence sans a priori ni attentes particulières, juste par curiosité, et j'en suis ressortie ravie et reboostée !
 
© France Loisirs
 
Cette conférence s'est faite en petit comité, si bien que l'auteur a pu conseiller certaines personnes sur des problèmes bien particuliers. Mais avant cela, Jessy Massé nous a présenté son ouvrage, qui est un aperçu de ce qu'elle peut préconiser lors de ses séances de coaching.

Depuis ses 18 ans, Jessy Massé est une grande consommatrice de livres de psychologie et de développement personnel. Elle s'en est nourrie, et munie de ces lectures et de son expérience personnelle et professionnelle elle a rédigé 10 minutes par jour pour des relations apaisées. Il s'agit d'un petit guide pratique découpé en 52 thèmes (colère, trahison, jalousie, etc.), soit un thème par semaine. Chaque thème est découpé en 7 jours, soit 7 actions et pistes de réflexion à mener : "coin du psy" pour résumer la problématique et les pistes pour en sortir, citation à méditer, environnement professionnel, enjeux familiaux, relations avec les autres, relations avec soi-même, et un exercice approfondi pour le week-end. Chaque "action" est simple et de courte durée, 10 minutes par jour suffisent pour se retrouver, réfléchir posément et déceler des solutions adaptées à sa situation.

Jessy Massé est une personne empathique et à l'écoute, je me suis tout de suite sentie en confiance avec elle. Elle nous a parlé de relations tendues, de trahison, nous a expliqué comment fuir les relations toxiques, celles qui nous plombent et nous malmènent, et comment reconnaitre les "vrais" pervers narcissiques dès les premier signes... Son crédo ? S'aimer soi-même avant tout, et prendre soin de soi pour ensuite prendre soin des autres. Elle est inspirante, et ses conseils sont simples à mettre en œuvre. Pendant la conférence je me suis souvent dit « Mais c'est tout bête en fait ! » : je savais certaines choses, j'en avais entendu parler par des amies ou dans des livres, mais je ne les avais pourtant pas appliquées car cela me semblait trop facile... Maintenant je sais que ce n'est pas parce qu'une action est simple ou évidente qu'il ne faut pas la faire, car même une petite chose peut permettre de percevoir le monde et les autres autrement et parfois de tout changer...

Pour conclure, je vous laisse méditer cette pensée de Jessy Massé : « On peut grandir par la souffrance ou par l’émerveillement. Ras le bol de la souffrance !  »



 

mercredi 5 avril 2017

Mercredi, c'est citation : L'hiver dernier, je me suis séparé de toi, de Fuminori Nakamura




Quand on fait quelque chose, on s'en imprègne, on y immerge sa propre vie pendant un moment, il me semble... Moi, j'ai vécu dans les mots d'un tas d'écrivains. Dans des mots triés sur le volet, dans les histoires d'une foule de vies, dans les échecs et les chagrins des gens, et dans leurs espoirs aussi... C'est un grand bonheur, je trouve.



mardi 4 avril 2017

Quais du Polar 2017 ? Trois journées intenses et inoubliables !


 
Quais du Polar, c'est le plus grand évènement littéraire dédié à la littérature noire en Europe. La thématique principale de cette 13ème édition était "L'Europe d'Est en Ouest". 150 auteurs étaient invités : français ou étrangers, auteurs jeunesse, adulte ou de bande dessinée, tous s'étaient donné rendez-vous à Lyon pour trois jours de folie et d'échanges.
 
Cette année encore, j'ai participé aux trois journées du festival avec mon amie A. : nous y avons retrouvé comme chaque année la foule des passionnés (80000 visiteurs ont été comptabilisés sur les trois jours), les sympathiques bénévoles et les libraires toujours de très bon conseil. Nous avons papoté avec des inconnus et des amis, blogueurs ou lecteurs, nous avons échangé avec des auteurs que nous lisons depuis des années ou dont nous avons découvert les livres dans la librairie.... Nous avons assisté à des conférences, nous avons rencontré des auteurs en petit comité grâce au site lecteurs.com, nous avons fait la queue pour faire dédicacer des romans... bref, nous avons passé trois journées intenses, épuisantes et passionnantes, qui vont nous laisser de très beaux souvenirs jusqu'à l'année prochaine !

Voici quelques photographies souvenir de ce week-end, j'espère qu'elles vous donneront envie de venir tester ce festival hors normes si vous ne l'avez jamais fait 😊

lundi 3 avril 2017

Bilan achats et lectures - Mars 2017

Début mars, je me suis retrouvée au chômage. Mon CDD s'est terminé, et si je suis triste de me retrouver à nouveau sans emploi je me sens également libre et légère pour la première fois depuis des mois... Fini de travailler dans des caves humides, des parkings souterrains et des bâtiments désaffectés, fini de côtoyer rats, cafards, puces et autres charmantes bestioles, fini de respirer les gaz d'échappement et les moisissures, fini de patauger dans les fuites d'eaux usées... Vive le soleil, le ciel bleu, l'air (presque) pur et l'odeur des fleurs !! 


J'ai pu reprendre un rythme plus régulier avec le blog et rattraper un peu mon retard de lecture, j'espère être enfin à jour fin avril 😊 En attendant, voici mon bilan pour mars :


MES LECTURES :

samedi 1 avril 2017

Une rencontre pétillante avec Lilja Sigurdardόttir

Lilja Sigurdardόttir (© Andrée la papivore)

Vendredi dernier (le 31 mars 2017), j'ai eu la chance de participer à une rencontre en petit comité organisée par le site lecteurs.com et les éditions Métailié dans le cadre du festival Quais du Polar. La star du jour ? Lilja Sigurdardόttir, une jeune auteure islandaise dont le roman, Piégée, vient de sortir en France.

Ce fut une rencontre très sympathique, Lilja Sigurdardόttir déborde d'énergie et nous a fait découvrir avec humour son pays, son parcours et ses romans.


Lilja Sigurdardόttir entourée de notre petit groupe (© lecteurs.com)
Son parcours :
 
Lilja Sigurdardόttir a fait des études de secrétariat (pratique selon elle pour saisir à toute vitesse) et des études sur la théorie de l'éducation. Elle a ensuite travaillé quelques années comme inspecteur de contrôle qualité dans des crèches et jardins d'enfants. Très créative, elle aime raconter des histoires. Après la publication de son premier roman et la rédaction de pièces de théâtre elle s'est rendue compte qu'elle aimait beaucoup écrire et a peu à peu arrêté de travailler pour se consacrer à sa passion.

Etre auteur en Islande :

Il n'y a que quatre femmes auteurs de polar en Islande. Ecrire des polars n'est pas considéré comme féminin, c'est assez mal vu dans son pays. Les critiques sont nombreuses, les femmes devraient se consacrer au tricot et à la poésie car elles n'y connaissent rien en crime (!!). Le fait d'avoir été traduite dans plusieurs langues et d'avoir vendu les droits télévisuels de son roman Piégée lui apportent une vraie reconnaissance, à l'étranger comme chez elle.
 
Ses influences littéraires :
 
Lilja Sigurdardόttir aime beaucoup Pierre Lemaitre, Fred Vargas (dont elle apprécie tout particulièrement les descriptions), Val McDermid et Arnaldur Indridason.
 
Ses romans :
 
Piégée est le premier tome d'une trilogie, Reykjavik noir. Le second volume de la trilogie est déjà paru en Islande, et le troisième tome est en cours d'écriture. Lilja Sigurdardόttir a auparavant écrit deux polars (pour l'instant non traduits en France) et plusieurs pièces de théâtre qui ont été primées dans son pays.
Lilja Sigurdardόttir écrit un livre par an (le seul moyen d'être prise au sérieux en tant qu'auteur de polar islandais). Son écriture est très visuelle, influencée par son expérience du théâtre et par les films et séries qu'elle a pu voir (elle aime beaucoup le cinéma et les séries nordiques). Elle fait énormément de recherches en amont de l'écriture et tente de suivre un plan précis, mais il arrive souvent que ses romans prennent une direction inattendue au moment de la rédaction. Il lui a également été reproché de ne pas être assez "nordique" dans l'écriture car ses héros ne sont pas assez dépressifs... Elle essaie de mettre une certaine beauté dans ses romans, de rendre attachants ses personnages qui, s'ils ont tous un côté mauvais, n'en restent pas moins extrêmement humains.
 
La situation en Islande :

 
L'Islande est un petit pays qui a connu dans les années 2010 un krach financier dévastateur, qui est encore d'actualité. S'ajoutent à cela deux éruptions volcaniques qui ont paralysé le pays (et une partie du trafic aérien mondial), une maladie qui a décimé les bancs de harengs, des manifestations importantes et un changement politique majeur... le pays a traversé une période vraiment noire. La consommation de drogue y est importante, sous forme de médicaments ou de cocaïne pour les plus aisés (le trafic entrant est conséquent), quelques serres produisent également de la marijuana locale. C'est sur cette base que s'est construire l'intrigue de la trilogie Reykjavik noir. 


BIBLIOGRAPHIE :

Sonja a été contrainte de devenir passeuse de cocaïne pour retrouver la garde de son petit garçon. Elle doit jouer au chat et à la souris avec des narcotrafiquants féroces, un ex-mari pervers, un avocat ambigu, une compagne envahissante.
Elle doit se montrer de plus en plus inventive, de plus en plus audacieuse. Elle doit sortir du piège dans lequel elle s’est laissé enfermer. Seule certitude, Tómas son petit garçon, lui, ne vit que pour ses week-ends auprès de sa si jolie maman.
Il y a aussi, à l’aéroport de Keflavík, Bragi, le vieux douanier, très intrigué par cette jeune femme élégante et décidée qui traverse régulièrement les salles d’embarquement.
Entre malversations et trafic de drogue, Piégée est un thriller original et brillant, mêlant une intrigue pleine de suspense, des personnages attachants et une description fantastique de la capitale de l’Islande pendant l’hiver 2010-2011, couverte de cendres et sous le choc du krach financier.