samedi 23 janvier 2016

Le radis de cristal, de Mo Yan

Fiche technique :

Auteur : Mo Yan
Traducteurs : Pascale Wei-Guinot et Wei Xiaoping
Titre : Le radis de cristal
Editeur / Collection : Philippe Picquier / Picquier poche
Nombre de pages : 176
Date de parution : Novembre 2000


Présentation éditeur :

Dans l'univers fruste d'une campagne chinoise, un enfant vagabond qui ne communique jamais par la parole s'émeut d'une caresse, d'un crépitement, de brèves émotions furtives : à travers son regard, les sons, les odeurs, les matières et les couleurs prennent une intensité poétique poignante.


Avis :

Le radis de cristal se compose de deux nouvelles dont la première, la plus longue, donne son nom au recueil.

Le radis de cristal (1984) : Le temps des grands travaux communaux est venu. Noiraud, un enfant d'une dizaine d'année maltraité et affamé par sa belle-mère, au point d'être devenu muet et légèrement débile, se retrouve à travailler sur le chantier. Constamment distrait par ce qui l'entoure, il va passer de poste en poste et se découvrir ainsi une place dans le monde des adultes.

Déluge (1985) : Après de violentes pluies, un homme et sa femme sur le point d'accoucher (les grands-parents de l'auteur) se retrouvent seuls dans leur cabane isolée sur un petit mont au milieu des marais. Surviennent alors de biens étranges visiteurs...

Ces deux nouvelles m'ont laissé une impression assez mitigée. J'ai bien aimé l'écriture de Mo Yan, ses descriptions très imagées, poétiques parfois, surtout en ce qui concerne la nature. J'ai bien aimé également cette plongée dépaysante dans une Chine rurale présentée à deux périodes différentes.
Malheureusement, j'ai eu un peu de mal à cerner le but de l'auteur : ces histoires sont anecdotiques, ce sont des tranches de vie sans début ni fin, on ne voit pas vraiment où il veut en venir, et honnêtement j'ai eu parfois un peu de mal à le suivre. Ses personnages ne sont pas très attachants, je n'ai rien ressenti pour eux, un comble quand on voit que Noiraud, par exemple, avait potentiellement tout pour susciter mon empathie (un petit garçon hors du monde, victime de brimades et de mauvais traitements, comment rester de marbre ?). Du coup je les ai regardés évoluer de loin, sans prendre part à leur existence, sans vibrer face au bonheur et au malheur qui les touchait... Dommage, car j'ai l'impression d'être passée en partie à côté de cette lecture...
 
 
 
 

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