samedi 23 août 2014

Les damnés de Paris, de Michaël Le Galli et Marie Jaffredo

Fiche technique :
 
Scénario : Michaël Le Galli
Dessin et couleurs : Marie Jaffredo
Titre : Les damnés de Paris
Editeur / Collection : Vents d'Ouest / Hors collection
Nombre de pages : 128
Date de parution : Mars 2014
 
 
Quatrième de couverture :
 
Une ville. Trois destins.
Paris, mai 1869. Constance Desprez arrive de province à la gare Saint-Lazare. Décontenancée par la foule et l’agitation de la capitale, elle parvient à surmonter ses craintes, portée par un seul objectif : retrouver son fils, placé dès sa naissance dans un orphelinat. Pour l’aider dans sa quête, elle s’appuie sur Darius, gavroche espiègle, et sa parfaite connaissance du « Paris populaire », et André Gill, célèbre caricaturiste au journal L’Éclipse qui lui ouvre les portes du « Paris mondain ». Les trois protagonistes sont en scène, le drame peut se jouer, nul n’en sortira indemne…
Michaël Le Galli et Marie Jaffredo se sont inspirés d’œuvres picturales et photographiques de l’époque pour nous offrir le décor plus vrai que nature des Damnés de Paris. Le Paris fascinant de la fin du XIXe siècle et des grands travaux d’Haussmann ; le Paris des impressionnistes et des écrivains, dont Émile Zola sert de référence à cette histoire ; le Paris des débuts de la photographie avec Nadar. Mais aussi un Paris au bord du gouffre, précédant de peu les événements de la Commune, la guerre et le déclin du Second Empire.
 
 
Critique :
 
Les damnés de Paris m'a attirée par sa couverture, que je trouve superbe, et a continué à me charmer grâce aux dessins et aux couleurs utilisées, chaudes et douces, qui confèrent une atmosphère nostalgique au récit. L'intrigue est très intéressante et permet à travers la quête de Constance de découvrir le Paris de 1869 (l'histoire se déroule sur une courte période, entre mai et septembre), entre petits métiers et cercles d'artistes, grands travaux d'aménagement et luttes ouvrières... Les personnages sont attachants, en particulier le jeune Darius, mais j'aurai aimé que leur aspect psychologique soit un peu plus travaillé. De même j'ai trouvé l'enchaînement des situations parfois un peu rapide, surtout vers la fin ; je me doute bien que c'est le format qui veut cela, mais quelques pages supplémentaires auraient été bienvenues.
 

Notation :
 
8/10.
 
 
Et pour le plaisir de yeux, voici deux planches de la bande dessinée, ainsi que la très belle dédicace réalisée par Marie Jaffredo lors du festival BDécines : 
 
Les damnés de Paris, page 19
Les damnés de Paris, page 29
Dédicace de Marie Jaffredo (mai 2014)
 
 
 
 

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